Mes Conseils pour Rebondir après un Échec

Échouer : Ne pas réussir.

Je dois vous avouer que cet été 2017, cette saison que j’aime pourtant tellement, ne s’est pas entièrement déroulée comme je l’imaginais. Les petits travaux de mon appartement étaient terminés, je devais donc déménager et puis obtenir le sésame vers la liberté : le permis de conduire. Malgré quelques encombres, mon emménagement s’est déroulé comme prévu, ce qui n’a pas été le cas pour le second objectif de la fin de mon été. Un matin du mois d’Aout, un stress immense, une insertion sur voie rapide durant laquelle je ne roulais pas assez vite (selon l’inspectrice), et une présentation à l’examen se terminant sur un échec. La pilule a été dure à avaler, cette journée a été ponctuée par des larmes, un dégout de la conduite, une envie de tout abandonner, une impression d’être encore bien trop angoissée pour y arriver un jour. Et puis j’ai très vite décidé de me ressaisir, ce qui m’a donné l’idée de cet article, l’envie de partager avec vous mes petits conseils pour rapidement rebondir après un échec, d’autant plus en ce mois de rentrée scolaire.

 Accepter : Un échec c’est toujours difficile à encaisser, on a tendance à se dévaloriser, la confiance en soi est alors en chute libre, on a cette impression néfaste d’être bon à rien et c’est une erreur. Dans ces moments-là, les proches bienveillants reboostent énormément par leurs mots réconfortants. D’autres avant sont passés par là, d’autres avant ont échoué pour finalement parvenir à ce but fixé, alors non nous ne sommes pas plus nuls ou plus bêtes, tout est une question de temps, de volonté et de patience.

 Relativiser : Il est nécessaire de prendre du recul, échouer ce n’est pas la fin du monde, même si sur le moment cela prend des proportions bien trop importantes. Oui j’aurais été heureuse d’avoir ce foutu permis, de ne plus mettre un pied à l’auto-école, de ne pas revivre cette angoisse du jour J, de conduire ma jolie voiture, mais est-ce pour autant dramatique d’avoir échoué ?! Non, j’ai fourni tellement d’efforts pour sortir de mon anxiété généralisée et retrouver une vie normale, que ce n’est pas un examen raté qui va me démoraliser trop longtemps, et puis il y a tellement pire dans la vie.

 Analyser : Vient alors le moment de tirer des leçons de cet échec pour corriger ce qui a fait pencher la balance vers un résultat négatif. Vu la réflexion de l’inspectrice lors de cette fameuse insertion, je savais pertinemment en sortant de la voiture que je ne décrocherais pas le petit papier. Certes mon appréciation de la situation et la sienne, au moment de m’insérer, n’étaient pas similaires, mais c’est quelque chose que je saurai et mettrai en pratique, si la situation le permet, la prochaine fois afin de ne pas refaire la même erreur.

 Pratiquer : La clef c’est de vite se remettre en scelle, il ne faut surtout pas laisser trainer les choses, au risque de ne plus avoir envie de s’y remettre du tout et finir par prendre la fuite. Alors on travaille, on pratique au maximum pour reprendre confiance en soi et ne pas perdre de vue l’objectif final. J’ai passé mon permis un vendredi matin, j’ai eu le résultat le mardi suivant et le jeudi de la même semaine j’étais de retour à l’auto-école, stressée mais motivée à envisager la suite.

Attention, comme je l’ai déjà expliqué sur mes réseaux sociaux, je ne réponds pas aux oppressants messages, que je reçois quotidiennement, me demandant ou j’en suis côté permis et ce n’est pas parce que j’ai rédigé cet article que les choses vont changer. Merci aux personnes qui s’en soucient, mais j’essaie de minimiser la pression sur mes épaules, et puis un jour j’aurai une bonne nouvelle à partager, j’y crois !